encore une fois...
Carte téléphonique déchirée. Putain.
Les crames cendriers. Putain.
Un creux. Putain.
Juste un petit creux. Il faut le remplir, avec quoi ? N’importe.
De la salive, du sang, de la cyprine. Putain. Tu deviens quoi ? Putain…
Le temps passe. La place reste la même. Le fauteuil le même. Le vide le même.
Le même putain de vide. Eclate comme hiroshima. S’t’plait. Bande de bratch’.
Creusets informes. Partir. Loin, très loin. Fuir. Facile, direz vous ?
Parfois pas tant que ça. Un peu pas assez. Un peu trop vraiment.
Les justes vraiment franchement, ça me blase. Comment dire dire dire.
Monsieur voisin le sait très bien. Monsieur untel, monsieur personne. Tout va très bien aux anges allure de prince. Mais putain putain putain. Pourquoi tant de rien. Il s’accumule, minute après minute, il forme un tas de rien. Une montagne, un cerceau. Le dôme s’écrase sur nous dans une magnifique tempête. Pourquoi ? Pas un mot. De la ouate, du coton, des plumes. Remontons à l’envers. Un visage inconnu, des seins agréables. Des pieds qui sentent bon.
L’intimité à débordé, je m’y suis noyé.